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 Les chroniques des Cendres

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Sid
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MessageSujet: Les chroniques des Cendres   Les chroniques des Cendres Icon_minitimeLun 1 Jan - 19:12

Les chroniques des Cendres

1.

Les Cendres est un clan qui regroupe à l’origine des orcs ayant fait parti de la grande Horde. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce groupement, ils trouveront plus d'information dans l'ouvrage suivant : [Lien]

On peut trouver divers recueils qui narrent diverses versions de la fuite, abandon ou encore trahison, c’est selon les points de vue, de ces orcs. Voici deux copies de ces recueils:
Citation :

Les chroniques des Cendres : un nouveau départ

L'orage faisait rage sur le champ des murmures, ruisselant de pluie, une silhouette y errait. La forme, grande et élancée, bardée d'armes diverses et de quolifichets, portait une longue robe tribale blanche, surmontée d'une armure lourde.

Khalji, fils des Hestui et fier shaman de la Horde errait dans ce lieu oublié des flammes, le doute en tête. Depuis qu'il avait parlé à Ashlor et malgré son masque de fanatisme exacerbé, Khalji se posait à présent mille questions sur ses choix passés et sur son avenir.

Passant devant une flaque, Khalji regarda le reflet renvoyé par l'onde, troublé par les larmes de Shilen. Il se revit, des années plus tôt, jeune shaman à peine eveillé, encore dans l'adolescence, quittant Elmore pour suivre les traces de son vénéré grand-oncle. Il avait bien changé depuis, le jeune visage était à présent celui d'un Orque dans la force de l'âge, son seul oeil valide ne renvoyait plus à présent qu'un regard empli de haine. Il chassa le reflet d'un coup de baton et regarda le ciel un instant.

"Mon cher aïeul... Ai-je réellement marché dans tes pas toutes ces années? La Horde et Paagrio sont-ils les seules choses à connaître en ce monde?"

Le shaman resta à contempler le ciel orageux un long moment, cherchant une réponse à sa question. Peu à peu, les cieux se calmèrent et le soleil vint à regner de nouveau. Khalji fixa l'astre brulant.

"Sous ton regard hein.. Pour ta gloire et pour la gloire d'un peuple.."

Khalji défit les sangles de cuir retenant son armure et dénuda son torse, marqué du crâne de la horde.

Le shaman prononça quelques mots de pouvoir en langue des flammes et la tête de son baton réagit à l'incantation, devenant rouge et brûlante au point de distordre l'air environnant. En serrant les dents, Khalji appliqua le dos de son baton sur la marque de la Horde, laissant une horrible brulure.
Un atroce hurlement de douleur vint déchirer le silence du champ des murmures.


Plus tard, dans une taverne miteuse du village des chasseurs...

Le shaman croisa Sid et Ashlor en grande discussion, dans un coin de la pièce. Les deux guerriers avaient atteint un âge respectable pour ceux de leur espèce, souvent condamnés à mourir jeunes au combat. Le borgne se joignit à ses deux anciens frères d'armes et ainés, pour partager avec eux l'ivresse de la boisson et dépenser ses derniers adenas, avant de prendre un nouveau départ.

Citation :

Les chroniques des Cendres : un conte pour enfants

Le soleil avait déjà disparu derrière les montagnes depuis presque une heure lorsque le vieux shaman rassembla les jeunes orcs du village. En fait la tâche n'était pas bien dure, ils se réjouissaient tellement qu'ils avaient déjà préparé le feu et avaient pris place en cercle, bien serrés les uns aux autres pour que le vieux shaman ait encore une place.

Le vieil orc s'assit doucement, même si les fiers orcs résistaient mieux au temps que les simples humains, il ressentait tout de même son effet sur ses muscles et ses os. Il sortît de son sac un paquet d'herbe qu'il jeta dans le feu, ce qui provoqua une grosse fumée et qui au fil des minutes ouvrit l'esprit de tous ceux assis autour du feu.

Il prit son bâton à la main, frappa deux coups au sol avec pour être sûr d'avoir l'attention de tous. Il s'adressa aux enfants en dialecte local.

Grum grum, comme chaque fin de lune, je vais vous raconter un bout de notre histoire.

Il prit une grande bouffée de fumée du feu.

C'était il y a fort longtemps, un jeune mâle, il était assis à votre place. C'était un brave petit, pas différent des autres, pas différent de vous. Comme tous il souhaitait rejoindre la grande armée ! La journée il allait aider au bois dans la forêt et le soir il se battait avec n'importe qui dans le village pour s'entraîner.

Il remarqua, amusé, que quelques-uns semblaient se reconnaître dans cette description.

Dès que son petit frère fût assez fort pour le remplacer dans les corvées, il décida de partir. Il s'en alla pour le petit village humain de Giran, où il devait retrouver un groupe de frères, la Horde. L'entraînement reprit plus intensément que jamais ! Il participa à de nombreuses batailles, comme la splendide attaque du château d'Oren dont je vous ai déjà parlé ! Avec les années et l'expérience, il eut même l'honneur de rejoindre les Loups !

Le shaman fit une petite pause et désigna un enfant du doigt, celui-ci se leva silencieusement et partit chercher du bois pour le feu.
Le vieux sage se racla la gorge, cracha derrière lui et reprit.

C'était donc un bon soldat, quand il ne chassait pas, il gardait Oren ! Il faisait un fier garde, son armure toujours reluisante et sans une seule tache même s'il avait massacré une dizaine d'elfes la veille !

Mais avec le temps il se laissa aller et l'orgueil commençait à le ronger. Il ne participait plus aux entraînements avec ses frères car il pensait être meilleur que ses frères soldats ! Il ne voulait plus travailler et il se mit à la pêche ... Toute cette vanité l'isola, il ne voulait plus se mélanger aux autres, il n'avait plus de contact, seul un shaman fou semblait encore lui parler. Ils passèrent du temps ensemble, le fou lui apprit même à parler convenablement le langage humain ... quelle perte de temps pour un soldat.

Le visage du vieil orc était devenu plus sombre pour bien marquer les esprits des jeunes qui l'écoutaient, l'herbe qui brûlait aidant.

La folie du shaman se servit de sa vanité pour s’immiscer en lui ! Il commença à rejeter ses amis et à se monter la tête contre eux. Il avait tellement d’estime pour lui, il se voyait plus haut que les autres, ses yeux ne pouvaient même plus voir les conseils de Paagrio. Que reste-il d’un orc qui ne reconnaît plus les siens et sa famille …

Le shaman scruta chaque visage qui se trouvait autour du feu.

Rien ! Pourtant
les siens ne l’abandonneraient pas, comme avec tout orc qui se perdrait, en plus un des leurs. Il voyait le mal partout : il accusait certains de ses supérieurs de voler des trésor du grand Kaakai, ses amis rétorquaient que ce n’était que son humour. Il fréquentait des races faibles de plus en plus fréquemment, ses amis disaient qu’il espionnait. Mais cette mascarade ne pouvait durer, ils ne pouvaient accepter autant d’écarts ! Ils tentèrent de le raisonner, les shamans furent appelé et ils essayèrent de remettre le feu de Paagrio dans son esprit.


Les yeux du vieux conteur semblait à ce moment se remplir de flammes qui réchauffèrent immédiatement l’esprit et le cœur des petits orcs.

En vain …même si des
flammes apparurent dans ses yeux … mais ce n’était plus celles de Paagrio. Il brûlait mais uniquement de haine, tous pouvaient se voir brûler dans le reflet de ses yeux … le monde brûlait dans ses yeux.


Un long temps mort, faisait monter la curiosité de l’auditoire. Le vieux shaman n’était pas à sa première histoire, il connaissait les bons trucs.

Il fut banni de la Horde et chassé d’Oren finalement. Il se retrouva seul contre tous ! Imaginer un orc seul ! Sans ses frères pour l’aider face à tout nos ennemis ! La seule chose qui le sauva et qui le perdit surtout, fut sa maîtrise de la langue humaine. Au lieu de mourir, avec le petit reste de fierté, dans un combat, il partit se cacher dans un village humain qui réunissait les plus miteux de toutes les races, les êtres que même les humains ne veulent pas dans leur grand village ! Son esprit sombra totalement dans une lente agonie d’où aucun dieu ne viendrait le chercher …personne ne sait s’il vit encore mais il souffre toujours !

Pendant ce temps, à des milliers lieux de là, Sid échange sa dernière pièce pour une fiole d’alcool dans une taverne glauque du village des chasseurs …

En tout cas, ces orcs finirent par se retrouver plus ou moins de façon fortuite, et étant tous dans la même situation, ils décidèrent de s’entraider afin d’améliorer leur condition, dans un premier temps.

Il existe de nombreuses histoires, certaines fortement en contradiction, sur le noyau fondateur. Il nous semble que cette question n’est en fait pas nécessaire puisque tout porte à croire que vu leur niveau de précarité à ce moment là, devenu sans famille après une vie entière hautement socialisée, sans moyen et sans doute perdant une partie de leur gloire et fierté, ils devaient être peu organisés entre eux et qu’il n’y a pas eu de réel fondateur. Ce regroupement s’est fait au gré des rencontres, il ne fut pas décidé. Ce document semble étayer notre thèse :

Citation :

Les chroniques des Cendres : la genèse

Trois frères étaient assis au fond de la pièce, ou plutôt trois ex-frères puisqu’ils avaient décidé de rompre le lien qui les réunissait !
On pouvait presque encore voir la marque, pourtant cachée sous un bonnet chez l'un ou brûlée chez l’autre, ça devait être l’habitude.

Après une longue semaine sous le signe de l’alcool, le réveil fut brutal mais nécessaire. Ils avaient bu pour oublier leur destin ou peut être pour le fêter, après tout leur rencontre était heureuse. En tout cas les faits étaient là, s’ils voulaient continuer à boire, il allait falloir trouver de l’argent !

« Il faut qu’on se bouge, le château ne va pas nous envoyer de cadeau ce mois-ci ! *Sid tape du poing sur la table* »

« Un humain m’avait proposé de faire des combats en arène, apparemment ça paie bien *Ashlor sourit légèrement* … en plus ça défoule »
« Non merci, le spectacle, j’ai déjà assez donné avec les mascarades d’Oren ! Sinon, j’ai essayé la pêche, ben c’est vraiment pas terrible dans le coin ! Déjà qu’il faut marcher une heure pour arriver au lac et y a deux poissons qui s’y battent en duel ... »
« Ah dommage, je suis pas mauvais à la pêche »
« Toi ! Pas mauvais ? Laisse moi rire, t’as jamais rien attrapé, je mettais des poissons dans ton sac en douce à l’époque, pour pas que tu sois trop honteux en rentrant ! »
« Pardon, tu peux répéter ça et goûter à mes griffes ?! »
« Avec ce que tu as bu ces derniers jours, t’arriveras plus à les porter tes griffes ! Mais quand tu veux, pour que je te mette une bonne raclée ! »
« STOP ! Rasseyez vous maintenant ! »

Les deux orcs reprennent place lentement tout en se lançant un dernier regard plein de défi ... et surtout encore plein d'alcool.

« Tu dormais pas toi ? »
« Non je dormais pas, je vous observais. Je pense que vous avez prouvé une chose, c’est pas en faisant des tâches d’elfes du cirque ou de nabots qu’on va arriver à quelque chose, on est fait que pour une chose … on a peut être pu fuir d'où nous venions mais on ne pourra pas fuir ce que nous sommes !»



Quelques jours plus tard, les trois orcs sont assis au soleil, sur une terrasse de la majestueuse ville d'Aden. En face de la terrasse se trouve une des plus célébres boutiques de bijoux.

« On peut pas faire ça ici ! On attire déjà assez l’attention ! Au moment où on va franchir la porte ils vont appeler la garde, et c’est pas Giran ici ! Je suis même étonné qu’ils aient pas encore appelé la garde …»
« Bah les orcs … ils s’y sont habitué je pense, enfin bref ! Je sais tout ça, on ne va pas y aller, c’est sûr. J’ai entendu hier un humain se vanter, ils doivent même se vanter pour des actions qu’ils n’ont même pas encore accomplies ! La gloire pour des probables faits du futur … ou l’expérience humaine ! Ca ferait un bon titre pour ma série sur la décadence, non ? »

Les deux orcs regardent Khalji et haussent les épaules.

« Passons … En tout cas, un humain devrait venir ici et faire le boulot à notre place, nous on le suit dans sa fuite et on le vole ! »
« On va rire ! »
« Ca marche ! A propos de vol, tu savais qu’ils avaient volé des trésors de guerre de notre … »

Les trois orcs se lancent dans une discussion houleuse sur le passé en attendant l'arrivée du voleur.



« Bordel ! Il court vite ce con ! Ashlor, casse lui les jambes, on sera plus tranquille comme ça ! »
« Je t’ai toujours dit que tu traînais trop la patte ! Fais comme moi, inspire toi des mouvements du lapin pour courir plus vite ! »

Ca avait pris dix bonnes minutes avant de rattraper l’humain en fuite ! Ashlor avait finalement pu le rejoindre et lui mettre un gros coup à l’arrière de la tête qui l’avait projeté à terre.

« Non non non ! Pas besoin d’en arriver là les orcs ! *l’humain lève les mains en direction de Ashlor comme si ça pouvait arrêter l’orc* Ecoutez ! J’ai une proposition à vous faire ! On partage cette fois et …et et vous me cassez pas les jambes … comme ça je peux m’en resservir pour voler un autre endroit et on repartage ! On gagne tous ! En plus si ça tourne mal, vous pourrez m’aider avec les gardes ou comme ça, hein ? Ca vous dit alors ? Vous allez vous faire des couilles en or !»

Les os des jambes de l’humain finirent tout de même par faire un bruit assez déplaisant, malgré sa douleur à ce moment, l’humain se souviendra plus du bruit que de la douleur. Le sac de bijoux avait également disparu des possessions du nouvel handicapé.

Pour être honnête son idée plaisait aux orcs mais ils n’aimaient pas qu’on leur dise quoi faire … et encore moins qu’on les fasse courir ! Maintenant il ne restait plus qu’à trouver quelqu’un qui sache voler discrétement et qui possède encore des jambes en état de marche.

[...]


Dernière édition par le Jeu 4 Jan - 6:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques des Cendres   Les chroniques des Cendres Icon_minitimeLun 1 Jan - 19:25

Il semble que les moyens, pour arriver à remonter leur condition, étaient très divers, de la simple chasse ou pêche aux pillages de corps laissés sur les grands champs de bataille, le marchandage d'esclaves, les fameux "Enchaînés" (dans de petites proportions encore au début), divers vols, demande de rançon ou encore des petites missions d'assassinats (ils ne furent pas très demandés à cause de rumeurs qui disaient qu'ils tuaient la cible et l'employeur).

C'est durant cette période que leur groupe commence à évoluer. Au détour de divers sales coups, ils firent de nouvelles connaissances d'infortune. Les plus chanceux (surtout les plus doués) furent traités presque comme des associés, le partage n'était pas complétement équitable, mais correct étant donné la situation ; les autres furent enchainés ! Il existe peu de traces écrites de cette période, la capture d'une esclave sombre fait partie de celles-ci, il est d'ailleurs fort probable qu'il s'agisse de celle qui est parfois nommée "La reine des esclaves", mais ceci fera l'objet d'une prochaine edition :

Citation :
Les chroniques des Cendres : une femme docile ?

C’est une matinée comme les autres dans la lumineuse cité de Giran, les premiers nains montent leur table pour le marché, quelques aventuriers bien éméchés tentent de rejoindre leur lit ou dorment même déjà sur le pavé. Un matin comme les autres … malheureusement.

Comme toujours la chambre est sombre, seul un petit filet de lumière vient se refléter dans le miroir, les premiers rayons de soleil qui arrivent à se faufiler par la minuscule fenêtre. Tout d’un coup la lumière envahit avec violence la petite chambre.

Adieu ma belle !

La porte se ferme et les ténèbres reprennent leur droit - enfin il est partit ! -. Elle s’assoit sur le lit, sort une élégante pipe - le dernier souvenir de ma mère … merde, j’ai eu une mère moi ? -. Elle la bourre d’un peu d’épices et allume, elle prend une interminable bouffée, dépose la pipe sur la table et se lève. Elle se dirige vers le miroir qui pend au mur, son visage traverse le filet de lumière et vient flotter sur le miroir. – C’est vrai que je suis belle – et même les cernes qui entouraient ses yeux d’ange déchu et les deux cicatrices sur son visage, laissées par des idiots de nains saouls, ne pouvaient contredire cela. Elle se recoiffe doucement en passant ses doigts le long de ses cheveux, tous ses mouvements sont maintenant ralentis par le contenu de la pipe - pas que mes mouvements -. Elle se laisse tomber en arrière et atterris mollement dans le lit. - j’espère que c’était le dernier … je suis morte … si seulement c’était le cas - C’est le seul moment de la journée où elle avait une chance d’être tranquille, apparemment c’est un jour de chance, ce con de Goldo n’était pas encore en train de beugler.

- Cette fois je dois essayer, je ne peux pas rester une semaine de plus ici - Elle avait déjà essayé d’en finir autrement mais apparemment son désir de vivre était trop grand pour le suicide. Le plan est simple, le seul instant où elle n’est pas enfermer dans cette maison c’est durant la toilette générale. - Le plan est simple : prendre mes jambes à mon coups, et si par mégarde une d’elles pouvait finir entre celles de Goldo, ça serait le petit
plus, on verra bien … ne rêve pas trop quand même ma grande ! -
De toute façon elle a le temps d’y penser, la prochaine sortie des filles au lac n’aura pas lieu avant deux semaines au moins.

Tu vas descendre la sombre ou je dois venir te foutre mon pieds au cul !?

C’était trop beau pour être vrai, le repos aura été bref. Elle se rhabille doucement, cache la pipe et les épices dans le tiroir de la table, Goldo ne monte jamais dans les chambres, c’est bien trop miteux pour lui. Elle sort de la pièce et descend les escaliers.

Ah te voila enfin ! Tu faisais une deuxième tournée où tu t’es encore endormie !

A cet instant la porte donnant sur la rue s’ouvre et un immense orc entre dans le hall. Elle avait déjà vu des costauds en tout genre mais il faut avouer que les orcs sont toujours impressionnants, surtout qu’elle en voit rarement – ça ne doit pas être leur truc. Goldo a l’ air mal à l’ aise, il n’en voit pas souvent non plus des orcs qui passent ça porte ; j’aime ça quand il est mal à l’aise. Il va se sentir obliger de faire de l’humour pour essayer de masquer ça -.

Hé l’ami, tu y crois, elle est au lit toute la nuit et elle arrive encore à dormir !

L’orc ne réagit pas – normal c’était pas drôle -. L’orc avance ...

[...]

Les informations sur l'emplacement, ou meme déjà l'existence, d'un camp sont peu nombreuses ...
Citation :
Les chroniques des Cendres : vie de camps

Revenu en premier, un shaman Orque tirant un imposant dragon terrestre s'arrête à l'orée d'un bois, jugeant le lieu adéquat.
Après avoir déchargé le dos du saurien, le shaman commence à creuser un trou relativement large mais peu profond.

"La nuit est fraiche" dit-il à son dragon Starnaksat, déjà parti se lover contre un arbre pour passer la nuit.

Une fois le trou fini, il alla chercher du petit bois, brisant les branches récalcitrantes à grands coups de son épée à deux mains. Chargé, il revint garnir le trou de feuilles seches et de brindilles.

Le shaman embrasa le bois mort d'un regard en souriant, les 99 esprits du feu ne l'avaient pas oublié. Le shaman alimenta le feu, pensif un instant.

Il défit le paquetage de sa tente et la monta rapidement, tendant la toile poissée sur l'unique poteau central. Il s'installa à nouveau pres du feu et sculpta une amulette dans un bout de bois en attendant les autres, écoutant le silence troublé par le crépitement des flammes et les ronflements du dragon. Il déposerait l'amulette auprès de l'autel des crânes, pour se remémorer la bataille du jour.

Khalji, shaman apatride, attendait ses frères et le butin, pour fêter dignement cette nouvelle journée de carnage.


... mais grâce à différents recoupements, on peut dire avec une quasi certitude qu'ils devaient posséder un petit camp provisoire dans les alentours du village des chasseurs, ce qui explique d'ailleurs la relative haute fréquence de leur apparition dans des récits de ce village à cette époque.

On nous a souvent fait la remarque que notre approche était fort loin des clichés d'armée apocalyptique rasant le monde et que nous ne voyons que de simples petits malfrats. Cette remarque est très réductrice puisque notre approche ne se limite pas à celà, mais il est vrai, qu'à leur début, il s'agissait plus d'un groupe de voleur et d'escroc. Mais cela changea vite ...
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MessageSujet: Re: Les chroniques des Cendres   Les chroniques des Cendres Icon_minitimeLun 1 Jan - 19:35

2.

Après quelques mois de petit brigandage le groupe commença à changer, et pour plusieurs raisons.
Ce qui changea le plus selon nous, c'est leur vision du monde. Pour comprendre cela, il faut s'intéresser à l'un de ces orcs qui est sans doute un des plus intelligents mais aussi le plus sombre de tous, Khalji. Ce shaman rejoint le groupe d'orcs dès les premiers jours et commence un long travail de propagande sur ses compagnons de route. Il va se servir de différents coups durs que les orcs ont subis, avant et après leur réunion, pour transmettre sa haine. Le monde les persécutait et ils devaient réagir. Son habilité à jouer avec les sentiments et faiblesses de chacun lui donnait un immense pouvoir de persuasion sur le groupe, on pense que même s’il n’est pas la base des Cendres, il est à la base de ce qu’ils sont devenus. Certains soutiennent au contraire que la majorité des orcs des Cendres avaient déjà cette haine même avant de se réunir et que le shaman n’a fait que la libérer.
Citation :

Les chroniques des Cendres : décadence

Assis dans un lieu de pouvoir, un Orque médite.

La peau constellée de souvenirs de batailles, l'Orque au torse dénudé exhibe une affreuse brûlure au niveau du coeur, là où se trouvait jadis le sceau de la Horde.

Ainsi perdu dans les songes, Khalji voyage dans l'Entre deux, en quête de quelque chose. Une fois sa foi en Paagrio disparue, le shaman perdit une partie importante de ses pouvoirs et les 99 esprits du feu ne répondaient guère plus aux malédictions proférées en langage des flammes.

Khalji cherchait une nouvelle source à sa magie, pas dans les limbes où existaient les esprits des vieux guerriers morts au combat, pas dans les landes éternelles où duels et festins rythmaient la non vie des esprits mais dans l'Entre deux, ce labyrinthe où errent les âmes des traîtres et des lâches. Entre les deux tablettes de Bael, Khalji espérait pouvoir utiliser les deux artefacts comme lien avec le monde pour ne pas se perdre dans l'effroyable labyrinthe.


L'âme du shaman errait entre les murs d'essence spirituelle, sans croiser une seule âme encore apte à converser. Au détour d'un dédale semblable aux mille autres précédents, Khalji retrouva son sourire. Assis parmi les âmes hurlantes, un shaman d'un âge indéfinissable tissait un bout d'étoffe irrégulier, le regard vide.

"Tu es bien trop vivant pour errer ici, mon jeune ami" dit-il, d'une voix d'outre-tombe.

Khalji vint s'asseoir face à lui, les jambes croisées et les mains sur les genoux, en baissant la tête, comme il l'avait tant fait devant ses maîtres éveillés lors de son apprentissage.

"Un disciple..." Les yeux du shaman mort s'embrasèrent et son visage ridé se fendit d'un large sourire.

"Ma voie est celle du Corrupteur, je ne tire pas mes pouvoirs d'un dieu ou d'un esprit, jeune disciple, quelle source de pouvoir selon toi, dépasse la foi, réponds et tu apprendras."

Khalji releva la tête un instant pour regarder son maître en devenir. Les yeux du mort le fascinèrent, la flamme qui y dansait était impure, sale, mais une rare intensité magique y résidait, une puissance capable de survivre seule dans l'Entredeux.

"La Haine enfouie en chacun?"

-Presque, mais ce n'est pas ça.

Une langue de flammes vint s'enrouler lentement autour d'une des jambes du jeune shaman. La douleur lui arracha un hurlement.

"Si tu réponds mal, tu me tiendras compagnie."

Khalji retourna à sa réflexion, l'esprit troublé par la morsure des flammes noires.

"Pa.."

-Oui?

"Pas seulement la haine, mais aussi l'envie, la jalousie, la folie, la colère, tout ce qu'on trouve de négatif en chacun de nous"

-C'est mieux... mais un peu léger.

Une autre langue de flammes vint ceinturer le torse du shaman, lui infligeant une nouvelle brûlure. Son maître était intransigeant mais Khalji resta maître de lui même.

"Je dois.. Devenir le miroir déformant reflétant tout ce que les gens refusent d'être... L'image de la corruption, du changement.."

- Et?
- Du Chaos.

Le vieux shaman sourit.

"Tire ta magie des autres, de leur dégoût, de ce qu'ils refoulent, de ce qu'ils refusent.. Reflète ça et il te haïront, s'ils te haïssent, tu seras d'autant plus fort et tu sentiras le désespoir poindre en eux, une fois ce point atteint, ta volonté sera loi."

Khalji baissa la tête a nouveau, constatant qu'aucune marque n'avait été laissée par les flammes.

"Je t'offre un présent, cependant, je ne peux agir que sur la mort, shaman plein de vie."

Khalji ôta son bandeau, révélant l'oeil percé. Le vieux maître sourit et Khalji sentit une pulsation dans l'oeil éteint.

"Masque le, ne le révèle qu'en cas de danger"

Le vieux maître disparut lentement

"Dans les limbes errent les braves.. Khalji zu Hestui.. Mais les braves sont ceux qui meurent bêtement au combat."

Khalji se réveilla en sursaut, haletant, les flammes de la pièce s'étaient éteintes, il resta un instant, le regard dans le vide. Quelque chose avait changé.

Le shaman quitta son lieu de prière, pensif et s'en alla rejoindre Sid et Ashlor.


Certains orcs reçurent de nouveaux pouvoirs également, Ashlor commençat à invoquer des créatures sombres, qui semblaient être le reflet de divers démons et Sid reçut le pouvoir sur les morts. Il n'existe aucune explication écrite pour ces nouveaux dons, ils semblent que les orcs eux-mêmes étaient un peu dépassés par cela. On peut penser que ces pouvoirs ont été donnés par Khalji directement, ou par un accord qu'il aurait passé avec un quelconque démon dans l'espoir d'agrandir la force des Cendres et ainsi avancer plus vite dans sa course à la destruction.


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MessageSujet: Re: Les chroniques des Cendres   Les chroniques des Cendres Icon_minitimeLun 1 Jan - 19:41

Leur confiance avait bien évolué aussi, jusque là les choses allaient toujours mieux pour eux et rien ne semblaient pouvoir les arrêter. Ils passèrent du petit groupe d’exclus qui se cachait pour commettre des petits vols à des petits groupes d’attaque qui n’hésitaient plus à mettre à feu et à sang des habitations isolées et même de petits villages. C’est à ce moment là que le surnom de Cendres leur fut donné, en tout cas c’est là qu’il apparaît pour les premières fois dans la littérature. Cela venant de la légende qui voulait que sur leur passage tout se transformait en cendres. Il n’y a bien entendu aucune légitimité dans leurs actes mais il semble qu’on puisse parfois trouver des raisons à leurs actes. Voici par exemple un mot qui fut retrouvé sur un paysan qui s’était pendu à un arbre, prêt de sa demeure au bord de la mer sous Dion.
Citation :

Les chroniques des Cendres : un homme s'éteint

Le soleil se couche et la lune fait son apparition, une larme coule sur
ma joue. Cela pourrait être un de ces beaux débuts de soirée de la
saison chaude comme beaucoup d'autres, à chaque inspiration l'air brûle
ma gorge. La mer joue avec les derniers rayons de soleil pour créer une
danse de reflets éblouissante, l'odeur qui hante ces lieux me fait vomir pour la
deuxième fois aujourd'hui. Ils sont partis depuis deux jours ...

Cette tête, je l'ai déjà vue, c'est sûr.

Je n'aurai jamais dû écouter ma femme et revendre mon armure et mon arme de service, j'aurai pu faire quelque chose ! Et même ... ils étaient au moins une dizaine sans parler des enchainés qu'ils trainaient avec eux.

J'ai prié toute la journée, je veux savoir pourquoi c'est arrivé et ce que je dois faire. Mais en vain, j'ai pourtant toujours été bon ! Il ne me reste rien ... ma femme et ma fille brûlent avec ma ferme, ils ont pris mon fils ... qu'ai-je fait pour mériter ça ?

Je revois sans cesse la tête de cet orc hurler *Cendres et ruines !*

Je n'en peux plus ! Il est temps.


La chaise se renverse. Plus la corde se serre, plus l'image de cette immonde fumée noire s'échappant de sa maison disparaît, l'air suffoquant ne parvient plus jusqu'à ses poumons et l'odeur des corps brulés enfin ne le tourmente plus ...
Ce qui est intéressant c’est que si l’on en croit un registre du château de Dion de cette époque, la ferme appartenait à un ancien garde, une recherche dans les archives de la garde a ensuite révélé que ce même garde aurait arrêté un des orcs de nombreuses années auparavant lorsque celui-ci était encore dans la horde. Il est bien sûr dur de certifier qu’il ne s’agisse pas d’une simple coïncidence mais cela serait tout de même peu probable.

Citation :

- But du clan : Noyer le monde sous les cendres
- Races acceptés : Toutes
- Alignement politique : Aucun alignement
- Principes et valeurs du clan : Qui séme le vent, récolte la tempête
- Organisation du clan :

  • Le chef
  • Les Cendres
  • Les associés
  • Les enchaînés
Ce résumé hrp pue, mais c'est un résumé, lisez la partie rp Very Happy
Le forum des Cendres


Dernière édition par le Mar 2 Jan - 3:20, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques des Cendres   Les chroniques des Cendres Icon_minitimeLun 1 Jan - 19:59

3. Bonus track

Citation :
(Avertissement : ce dernier bg a été fait sous influence de l'alcool par une personne souhaitant garder l'anonymat)

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Les chroniques des Cendres : un orc perdu

Ashlor etait la, près d'un feu à moitié mort. Il regardait au loin, et semblait pensif. Un elfe, à priori perdu passa près de lui, ne sachant vraisemblablement pas à qui il s'adressait.
Bonjour Noble orc, j'ai vu du feu au loin et ... il me semble que je me suis perdu parmis toute ces noble foret.
Ashlor etait un orc sauvage et etait connu comme l'ancien Carnassier de la horde...un orc de la plus grande sauvagerie et etant caracterisé comme un orc n'ayant aucune pitié.
Cela aurait pu surprendre la majorité des personnes, mais...Ashlor le regarda d'un regard au debut sombre et avide de sang, puis, le regarde comme une personne differente à laquelle il pourait se confier.
Après plusieurs heures autour du feu, les deux personnes discuté de sujet important ou non comme deux vrais amis.
Ce discours parlait de tout et de rien, le moment le plus important de ce rendez vous non-organisé etait un temoignage de Ashlor, cet orc que personne n'avait connu comme cela.Encore marqué de son dernier combat, Ashlor , les griffes pleines de sang racontait à un elfe une histoire.
Il racontait l'histoire d'un orc qui avait grandi et vécu toute sa vie sous le signe et le feu de Paagrio. Un jour, cette noble créature de Paagrio dont les combats avaient gravé son visage, apris une bien sombre nouvelle. Son maitre tant aimé « Rhaktkat » qui lui avait tout appris fut assassiné par l'un de ses anciens amis, frères de sang mais aussi disciples lui aussi de ce Gran Khavatari. Ashlor, par un élan de vengeance s'etait juré de vengé cet affront.
Cela faisait plusieurs lune que Ashlor ne s'etait pas nourri ni abreuvé, il cherchait sans relache et avec hardeur ce traitre et suivait sa trace avec rage.
Un jour sans doute comme les autres pour tout le monde, Ashlor vit cet personne qui pour lui, etait un ancien ami.
Il etait la, autour d'un feu entrain de mangé les restes de sa dernière conquète.
Ashlor abasourdi dans un premier temps,de voir qu'il avait retrouvé la trace de ce traitre puis reflechi un instant.
Son frere Yulak, le clan des Cendres, son rôle de leader de la horde... tout lui traversa l'esprit un instant. Il savait que toute sa vie allait se jouer sur ce moment.
Ashlor saisie alors ses griffes, forger par les plus grands de ce monde grace au griffes de dragon millénaire, regarda son adversaire et se lanca à l'assaut.
Tête baissé, les yeux plus sombres que jamais, Ashlor s'engagea dans le combat sans doute le plus sanglant de toute sa vie. Aucun elfe, aucun adversaire n'avait connu Ashlor, le Carnassier, dans cet etat. Il avait sans le savoir, acquis un art superieur à celui de Tyrant. Il enchainé et encaissé les coups, avec une rage meconaissable.
Après un combat de plusieurs heures, Ashlor, d'un coup de griffe qui aurait fait rougir Paagrio lui même, fit tomber le traitre dans un fracas épouvantable.
Une fois cet ennemi a terre, Ashlor n'eu aucune pitié à le torturé autant de temps qu'il le put, pour enfin l'achevé et venger la mort de son maitre Khavatari.
C'était la première fois qu'il tuait l'un de ses frère, et cela ne lui avait rien fait...il avait même aimé ca.

Suite à ce récit et a plusieurs autres, l'elfe s'en allat, sans meme perdre un oeil ni voir meme un oeil.
L'orc qui toute sa vie s'etait battu pour la cause de son grand pere Paagrash, à savoir le vengé des humains et elfe, venait de se confier à l'un de ces palot.
L'oeil perdu, l'esprit ailleur, Ashlor se dirigé vers la taverne du coin. Il y rencontra Sid.
Après plusieurs heures de paroles, Ashlor doutait, il doutait de tous les orcs de la horde, tous les orcs de ce monde d'hyperion, tous... sauf Sid et Khalji.
Khalji, ce membre de sa famille d'ailleur ne ce fit pas attendre longtemps.
La porte de l'entré de la taverne s'ouvrit; Khalji se presenta à nous et se mis à notre table sans mots dire.Suite à quelques minutes, les trois anciens fidèles de Paagrio en vinrent à une conclusion : La Horde n'etait plus digne de les compter parmi eux. Il fallait qu'ils facent leur chemin de leur coté pour se battre pour de nouveaux idéaux.
Ces trois Orcs étaient perdus, ils ne savaient plus quoi penser... il fallait qu'ils se reprennent.


Dernière édition par le Lun 1 Jan - 21:32, édité 2 fois
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