Chroniques des cendres : vie de camp.
Revenu en premier, un shaman Orque tirant un imposant dragon terrestre s'arrête à l'orée d'un bois, jugeant le lieu adéquat.
Après avoir déchargé le dos du saurien, le shaman commence à creuser un trou relativement large mais peu profond.
"La nuit est fraiche" dit-il à son dragon Starnaksat, déjà parti se lover contre un arbre pour passer la nuit.
Une fois le trou fini, il alla chercher du petit bois, brisant les branches recalcitrantes à grands coups de son épée à deux mains. Chargé, il revint garnir le trou de feuilles seches et de brindilles.
Le shaman embrasa le bois mort d'un regard en souriant, les 99 esprits du feu ne l'avaient pas oublié. Le shaman alimenta le feu, pensif un instant.
Il défit le paquetage de sa tente et la monta rapidement, tendant la toile poissée sur l'unique poteau central. Il s'installa à nouveua pres du feu et sculpta une amulette dans un bout de bois en attendant les autres, écoutant le silence troublé par le crépitement des flammes et les ronflements du dragon. Il déposerait l'amulette auprès de l'autel des crânes, pour se remémorer la bataille du jour.
Khalji, shaman apatride, attendait ses frères et le butin, pour fêter dignement cette nouvelle journée de carnage.